lundi 20 février 2017

UNE VRAIE DIFFÉRENCE ENTRE LES NOIRS ET LES BLANCS

Pardonnez ce titre un peu provocateur, mais il y a une véritable différence entre noirs et blancs. Pas de taille de, pas de type de cerveau ou autre connerie raciste de ce genre, pas de peau d'un point de vue qualitatif, mais de peau un peu quand même d'un point de vue quantitatif.

Par exemple, les peaux noires se rident et s'affaissent plus tard que les caucasiennes ou les asiatiques. C'est très injuste et ça a été démontré notamment par L'Oréal (1ères rides du front à 32 ans en moyenne pour les blancs, 37 pour les jaunes, 47 pour les noirs... → article à (re)lire ici).

Autre exemple, et c'est l'objet de cet article : qualitativement, la peau noire est constituée des mêmes céramides que la peau blanche, mais quantitativement, elle en a 50% de moins. 

Les céramides étant des substances grasses qui servent de "ciment" entre les cellules cutanées pour assurer leur cohésion mais aussi empêcher l'évaporation de l'eau, vous imaginez bien à quel point leur concentration est importante.

Ce n'est pas gênant quand les peaux noires et métissées évoluent dans un climat pour lequel elles sont génétiquement adaptées depuis des millénaires (le Darwinisme, vous connaissez ?), mais cela peut être très problématique quand elles évoluent ailleurs - au hasard en France métropolitaine en automne / hiver. 

La plupart des peaux noires et afro-métissées de notre cher pays la France sont donc hyper déshydratées, sèches (tellement qu'elles en deviennent parfois "grises"), rugueuses, et elles démangent terriblement (parfois au moindre grattement de pull).

Pour lutter contre tous ces désagréments, on est obligé de les sur-nourrir avec des laits pour le corps (le phénomène est moins flagrant sur le visage), au moins quotidiennement voire plusieurs fois par jour. Y compris les hommes. Y compris les enfants. 

Ces peaux sont génétiquement programmées pour vivre en climat chaud et humide (en Afrique Noire et du Sud, aux Antilles, en Floride... bon, ok, les Antilles et la Floride c'est récent pour les peaux noires, mais le climat leur convient en tous cas) (même principe d'ailleurs pour les peaux originaires d'autres régions tropicales du Monde : Inde, Asie du Sud-Est, Amazonie...)

Et quand il fait froid - et surtout - sec, comme elles ne sont pas assez imperméables à cause de ce manque de céramides, elles se déshydratent, desquament, grattouillent... Rien de plus normal, mais rien de moins agréable.

A l'inverse, si vous me mettez moi et ma peau blanche au soleil de Bamako, même à l'ombre, je rougis, je transpire, je fais des petits boutons de chaleur et d'humidité sur le ventre.

Malheureusement, la cause étant génétique, il n'existe pas de produit de soin qui puisse régler le problème des peaux noires et afro-métissées en climat tempéré. Elle seront déshydratées et irritées à vie sous ce climat. En revanche, on peut les soigner au quotidien pour limiter les symptômes. C'est mieux que rien.

Pourquoi je vous parle de cela maintenant ? Comme souvent sur ce blog, parce que qu'une anecdote totalement hasardeuse m'a mise sur la voie aujourd'hui. :)


Ce midi, j'ai déjeuné avec l'équipe The Body Shop pour la présentation de leur nouvelle gamme corps pour peaux sensibles, Almond Milk & Honey (amande, lait et miel). Miss M, chargée de communication de la marque en France, nous a dit quelque chose du genre "Rhalala je suis telllllllement contente que ces produits sortent, ENFIN des soins corps The Body Shop que ma peau supporte !!!". 

Ce n'est pas que les autres beurres corporels de la marque (mangue, noix de coco, fraise, pamplemousse rose, karité... bon appétit) soient particulièrement irritants, c'est juste que pour certaines femmes à la peau noire comme Miss M, la crème la plus basique peut s'avérer irritante. Du coup elles passent à côté de TAS de bonheurs cutanés. Et sont obligées de se tourner vers des produits dermatologiques pas toujours très funky (alors que les Beurres Corporels The Body Shop... miam). En se plantant parfois, d'ailleurs, car elles ont tendance à s'appliquer des substances grasses (huiles, beurre de karité...) alors que le problème, comme je le disais plus haut, est surtout lié à une déshydratation cutanée (donc il faut aussi et surtout apporter de l'eau et la "sceller" dans l'épiderme grâce à des substances comme... les céramides, par exemple).

Donc, amis à la peau noire, métissée, ou de n'importe quelle couleur mais sensible et atopique, si vous en avez marre des gels douches et soins corps dermatologiques ennuyeux, la gamme Almond, Milk & Honey de The Body Shop est faite pour vous !


Sans transition, j'ai étudié le sujet spécifique de la déshydratation constitutionnelle des peaux noires et afro-métissées il y a quelques mois en travaillant sur la marque pour bébés Zawadi. C'est pour cela que je suis aussi calée en la matière ;).

Zawadi est une gamme de soins pour bébés à peau noire ou afro-métissée, qui donc en plus de ce déficit en céramides, ont comme tous les bébés du monde une certaine "immaturité" cutanée, une réelle déficience en lipides épidermiques, et ont du coup des peaux particulièrement fragiles.

L'idée de Béatrice Belle, pharmacienne et formulatrice à l'origine de la marque, c'est d'intégrer à ses produits un complexe d'ingrédients "leurre", qui fait croire à la peau qu'elle est dans un climat idéal chaud et humide. Du coup elle se calme (la peau, pas Béatrice). Et l'enfant aussi se calme, et il est littéralement mieux dans sa peau (c'est important).

Je vous invite à découvrir ces produits ici, même si vous avez un enfant à la peau caucasienne, asiatique, ou de n'importe quelle autre couleur, car :
1/ Qui peut le plus peut le moins, 
2/ Si votre enfant a l'épiderme fragile, déshydraté, sec, eczémateux, atopique, la gamme Zawadi pourra aussi lui sauver la peau, 
3/ Certains produits sont hyper-pratiques, comme ma chouchoute L'Eau de bain Douceur, une sorte de "lotion micellaire concentrée" brevetée que vous diluez dans l'eau du bain et qui, comme les eaux micellaires démaquillantes, ne se rince pas et vous évitera la corvée rinçage : vous trempez l'enfant, vous frottez délicatement les zones à laver, vous retirez Bébé (et ne le jetez pas avec l'eau du bain), that's it. Vous pouvez d'ailleurs détourner ce produit en lotion micellaire démaquillante si vous avez la peau atopique, je l'ai fait, ça fonctionne très bien ;).
(à acheter en pharmacie, notamment dans les parapharmacies Leclerc, ou online // à noter aussi : leur fanpage Facebook est très intéressante, pleine d'infos et conseils)

C'est tout pour aujourd'hui !

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jeudi 9 février 2017

MON SAVON EN POUDRE

Ohé, du bateau !

Je m'appelle Moussaillon (parce que je mousse), je suis français, j'ai revêtu ma jolie marinière bleue rayée de jaune, je suis compact, rigolo, solide, et quand tu me retournes et me secoues (rien de sexuel là dedans), je te délivre une petite dose de poudre. 

Une poudre de savon.


Une petite quantité de moi-même suffit à te laver les mains, je suis donc plutôt économique. 

Je suis léger, less is more, je suis un bon camarade pour ma copine Planète. 

Je suis conçu en Provence, 100% d'origine naturelle, enrichi d'olive, karité, huiles essentielles de citron et de lavande. 

Je suis tellement sympa que tes enfants me réclameront et ne rechigneront plus à se laver les mains avant de passer à table.

Je m'appelle Moussaillon, je suis un savon sec à saupoudrer de la marque Indemne, je fais bien mon boulot, je coûte 15,95€, et je squatte le bord de l'évier de So depuis plusieurs mois déjà. 

Le champion des lavages de mains, à shopper ici.

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lundi 6 février 2017

ARRETEZ TOUT !! VOICI LE GEL DOUCHE PARFAIT.


Pourquoi parfait ?

Parce qu'il nettoie parfaitement tout en hydratant parfaitement la peau. 

C'est à dire subtilement mais VRAIMENT efficacement, en un seul geste, ce qui vous évitera la corvée lait corps (oui je sais, d'un article sur l'autre, je dis que le lait corps n'est presque plus une corvée si tu le choisis bien et là je dis le contraire :)). 

Sauf si bien sûr vous avez une peau de vieux crocodile n'ayant pas mis la patte dans un marais depuis des lunes. Il ne sera alors peut-être pas assez nutritif pour vous.

En plus il se rince très facilement et sent bon l'été, la crème solaire (mais pas trop non plus). Tu t'évades à chaque douche.

Ses concurrents - en tous cas ceux que j'ai testés (ça en fait déjà un paquet), les "huiles de douche" notamment (vraies ou fausses - remember), ne lui arrivent pas à la cheville : 
  • soit ils nettoient mais sans vraiment laisser la peau hydratée, nourrie, adoucie (genre celui au "quart de lait hydratant" qui est bien pour ne pas dessécher l'épiderme mais ne le nourrit pas et ne se substitue pas au lait corps),
  • soit ils la surgraissent mais sans être ultra-performants dans le nettoyage, se rincent mal, et surtout laissent souvent la peau poisseuse ET la douche glissante (tu vois de quoi je parle ??),
  • ou alors... ils s’utilisent après le gel-douche, un peu comme des après-shampooings après le shampooing, ou comme des laits corps pas trop efficaces, ce qui fait 2 produits à appliquer => hors-concours.
Donc.

Adopte-le.
(plutôt qu'un barbu hipster)

Il s'appelle Douche Spa Gel Huile de Vichy, il est sorti il y a près d'un an déjà, c'est le vert à gauche sur la photo (photo non contractuelle car en réalité il est bien plus bleu...), il coûte environ 8€ (ou moins si vous êtes malins), il n'a qu'un défaut - une embouchure trop étroite qui nous oblige à presser trop fortement le tube (Vichy, fais quelque chose s'il te plaît) et vous le trouverez dans toutes les bonnes pharmacies. 

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mercredi 1 février 2017

COSMETIQUE & DEVELOPPEMENT DURABLE : CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS.

Cela fait un moment que je voulais aborder le sujet avec vous et cette semaine, un événement et les quelques premières réactions qu'il a suscitées m'en donne l'occasion : l'arrivée dans nos linéaires de la gamme "Botanicals Fresh Care" de L'Oréal Paris.


Botanicals semble être une gamme stratégique pour la marque si j'en crois les moyens déployés pour son lancement. L'après-midi blogs, lundi, était international m'sieurs dames, et il y avait foultitude d'influenceurs. Ça m'amuse toujours d'ailleurs de croiser les blogueuses étrangères, elles sont teeeeeellement plus apprêtées que les françaises - en tous cas que les blogueuses beauté françaises qui restent sommes toutes très simples.

(je commence déjà à m'égarer... revenons à notre sujet)

La gamme se présente comme la fille naturelle de Mère Nature. "Notre 1ère gamme capillaire premium infusée d'extraits de plantes", "créée avec des extraits de plante sourcés de manière responsable et produits de manière durable", "sans silicones, parabènes, colorants", "packagings eco-conscients en PET 100% recyclé"... (je traduis l'anglais du dossier de presse, ça doit être plus joliment dit en version française).

Cette gamme capillaire va être segmentante, sans aucun doute.
  • D'un côté, les puristes du naturel crieront au greenwashing, pointeront du doigt le sodium laureth sulfate ou le polyquaternium-10 de certaines formules, et puis bon, c'est L'Oréal, quoi - avec toutes les vérités et les clichés qui vont de paire, donc ils boycotteront d'office Botanicals.
  • De l'autre, des consommateurs en quête de plus de sens et de Nature, plus "naïfs" diront certains, en tous cas moins exigeants que les premiers, ravis de l'arrivée de cette nouvelle gamme positionnée "eco-friendly" un peu meilleure élève en matière d'écologie que ses grandes sœurs.
  • Et puis d'autres qui ne feront attention qu'aux jolis emballages, prix, textures, parfums et effets escomptés, et qui n'en auront pas grand-chose à faire de la naturalité avérée ou supposée.


Mon avis à moi, puisque vous devez être en train de vous poser la question, c'est qu'il en faut pour tous les goûts. Réponse de normande que je ne suis pas ;). Chacun a sa propre opinion +/- documentée sur le sujet naturalité et je n'ai aucun jugement sur ces 3 approches.

Personnellement, puisqu'on est sur un blog et qu'il faut donc que je m'implique un minimum :), je suis une consommatrice "vert clair". Je vous ai déjà expliqué ce que cela signifie je crois (versus les "vert foncé" plus orthodoxes) : ça veut dire que je tiens à utiliser des produits (d'une manière générale et en cosmétique en particulier) les plus naturels possibles, mais que je ne souhaite pas me passer, quand je trouve que cela est nécessaire, d'ingrédients synthétiques, pour des raisons sensorielles, de tolérance ou d’efficacité (en notant quand même que le Bio n'a aujourd'hui parfois plus grand chose à envier au conventionnel, mais que parfois - pour la substitution des silicones, par exemple, il y a encore du boulot) (mon avis sur les silicones ici) (oui je vous le ressortirai souvent cet article parce qu'il traduit bien ma façon de réfléchir d'une manière générale et même au-delà de la cosmétique :)). Je suis donc dans une consommation "naturo-raisonnée" on va dire. Enfin pas toujours raisonnée car je suis parfois capable de descendre un pot entier de Nutella, mais vous avez compris l'idée ;). Et puis cette nouvelle gamme Botanicals, franchement, elle me donne envie, je vais m'empresser de l'essayer.

Ensuite, en tant que citoyenne du Monde, bien sûr, j'ai envie que l'être humain pollue moins. D'une manière générale. Se soucie plus de la Planète, des animaux, des autres êtres humains. Soit plus gentil. Plus cultivé. Moins trumpé. Etc. (je m'égare encore..)

Et que les industriels soient plus transparents, qu'il assument ce qu'ils font (ya du boulot parfois).

(jute pour le plaisir)
 

Pour en revenir au lancement de la gamme Botanicals. Qui n'est qu'un prétexte pris au hasard et que j'associe à  d'autres marques existantes positionnées naturelles et qui ne le sont pas complètement comme Yves Rocher, Klorane, Nuxe, the Body Shop, Lush - j'en passe et des meilleures...

OK, il faut savoir lire entre les lignes pour bien comprendre où s'arrête la naturalité des produits de ces gammes. Et malheureusement le consommateur lambda n'est pas suffisamment éduqué à cela.  Il n'est par ailleurs pas encore prêt, sans même en avoir conscience, à se passer de sulfates (ça mousse, c'est pas cher) ou de silicones (ça adoucit et fait briller, c'est pas cher).

MAIS. Je note déjà l'effort de ces acteurs cosmétiques de tendre vers plus d'écologie. Quand on pense aux tonnages annuels des capillaires L'Oréal Paris, améliorer un tant soit peu leur naturalité est déjà juste ENORME en terme d'impact environnemental. 

Et puis - et ça vous ne le savez probablement pas, il y a plein d'autres actions "durables" menées par les industriels !! (ayé on arrive au cœur du sujet dont je veux vous parler depuis longtemps, quelle longue introduction...).

Plein d'efforts "cachés" de développement durable sur lesquels les marques ne communiquent pas, qui sont issus de la volonté des groupes (L'Oréal, Pierre Fabre, Yves Rocher, Clarins...) derrière les marques (sous la pression des associations et consommateurs parfois, bien sûr), et qui apparaissent dans les rapports annuels de ces groupes (j'en ai quelques uns en ma possession). Comme :
  • la réduction de la dépense énergétique (eau, électricité...) dans les usines de fabrication,
  • l'amélioration du recyclage des déchets de production,
  • l’allégement (imperceptible pour le consommateur) des emballages, avec pour conséquences non seulement de produire moins de plastique, de verre, de carton... mais aussi de réduire le poids des produits transportés donc l'empreinte carbone,
  • le financement de programmes de biodiversité et d'éducation aux pratiques environnementales , notamment pour produire certains de leurs extraits végétaux (dans le propre intérêt des groupes cosmétiques bien sûr mais pas que),
  • la suppression ou réduction de certains ingrédients peu biodégradables dont le consommateur n'a jamais entendu parler (le consommateur se focalise sur les silicones et les parabènes),
  • le soutien de communautés par des actions équitables (bon en général, ça, les marques nous en parlent quand même, ça fait vendre - le karité, l'huile d'argan...),
  • la formation de femmes défavorisées dans les métiers de l'esthétisme,
  • le financement de bourses pour des étudiantes en sciences,
  • ou encore - ce qui a compté beaucoup il y a quelques années, l'implication active pour trouver des alternatives aux tests animaux (par L'Oréal notamment) (je rappelle que les tests animaux sont interdits en cosmétique Union Européenne depuis 2004 sur produits finis et 2009 - bon allez 2013 pour quelques cas exceptionnels - sur les ingrédients)...

Petite cerise sur le gâteau : les politiques de développement durable mises en place par ces groupes sont parfois partagées publiquement en toute transparence pour inspirer d'autres entreprises. L'Oréal fait cela par exemple, et est souvent cité comme exemple en la matière (ça vous en bouche un coin, hein ?).

Je me suis aperçu de cette situation un peu schizophrénique lors de mon passage éclair chez L'Oréal il y a quelques années. Leurs efforts sociaux et environnementaux m’avaient frappés versus le greenwashing appliqué par certaines marques du groupe à l'époque comme Garnier (-_-) (par contre d'autres aspects m'avaient déplu, comme leur philosophie "d'excellence par la compétition" et d'autres choses dont je ne peux pas vraiment parler ici, mais ceci est une autre histoire - je le précise juste pour que vous compreniez bien que je reste totalement critique et indépendante vis à vis des pratiques loréaliennes ou d'autres groupes cosmétiques).

(sans transition, je vous ai dit que Papa Noël m'avait apporté un bac à compost ?) (bon moi je ne jette pas de fruits et légumes parfaitement consommables comme sur cette illustration mais je voulais vous épargner la vue de mon vrai compost)

Avant de terminer cet article, pour éviter toute confrontation binaire Bio / non Bio et certification / non certification, je précise aussi que si les labels Bio garantissent un minimum de choses notamment sur la composition des produits et que l'on est tous bien contents qu'ils existent car ils tirent toute l'industrie de la beauté vers le haut, ils sont quand même loin d'être parfaits en matière écologique et sociale. Par exemple (sous réserve d’éventuelles récentes évolutions pour lesquelles je ne serais pas au courant, dites le moi en commentaire le cas échéant) : ils ne tiennent pas compte des conditions de travail des salariés (on peut tout à fait imaginer que des enfants travaillent à la production d'ingrédients entrant dans des compositions certifiées Bio - il semblerait notamment que ce soit le cas pour l'extraction du mica), n'interdisent pas tous les ingrédients issus d'animaux morts (souvenez-vous, l'extrait de cochenille...) ou n'empêchent pas les sourcings d'ingrédients au bout du monde et leur transport par avion même si le même extrait peut être sourcé localement (bonjour l'empreinte carbone).

Voilà la réflexion que je voulais partager avec vous.

Le +/- greenwashing des labos de cosmétique via certaines de leurs marques (qui, et c'est tant mieux, a quand même tendance à s'atténuer, notamment chez les marques françaises) (méfiez-vous de certaines américaines et asiatiques beaucoup plus limites dans leurs allégations) versus leurs actions peu connues de développement durable au niveau institutionnel qui, proportionnellement, ont bien plus d'impact écologique et social.

Je ne suis bien sûr pas en train d'encourager les marques à continuer leur greenwashing, vous aviez bien compris. Je vous invite juste, comme d'habitude, à prendre du recul par rapport à ce que vous lisez ci et là et nuancer vos réflexions. Vive la réflexion raisonnée !
(et les pléaonasmes)


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LES 7 "PÉCHÉS" DU GREENWASHING

  1. Péché de concessions cachées (ex : une marque communique sur des extraits de plantes bio du bout du monde en omettant de préciser que leur transport est hyper-polluant)
  2. Péché de non-preuve (d’où l’intérêt des certifications par des organismes indépendants)
  3. Péché d’imprécision (ex : afficher « 100% naturel » alors que le produit contient du formaldéhyde… qui est toxique mais peut pourtant bien avoir une origine naturelle)
  4. Péché de fausse labellisation (un étiquetage qui, à travers des mots ou des images, fait croire à une certification indépendante)
  5. Péché de revendication inappropriée (ex : « non testé sur animaux » alors que c’est de toutes façons interdit)
  6. Péché de moindre mal (ex : la cigarette bio)
  7. Péché de mensonge (le péché le moins fréquent, mais heureusement, car ça, c’est de toutes façons interdit par la loi !)
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