vendredi 26 février 2010

H&M SE LANCE A SON TOUR DANS LA COSMETIQUE BIO


Il n'y a pas que la ligne Rykiel comme actualité chez H&M.
Après sa gamme de cosmétiques à petits prix, l’enseigne de mode lance sa première gamme de cosmétiques certifiés biologiques (Ecocert).

Une suite plutôt logique au développement de sa ligne de vêtements en coton bio, mais on ne peut s'empêcher de se demander s'il ne s'agit pas de surfer sur un nouveau marché très lucratif
plutôt que d’une réelle implication de l'enseigne dans le développement durable.

Cela dit… Si H&M fabrique 60% de ses vêtements en Asie, j’ai l’impression que c’est fait dans des conditions correctes pour les employés (dis-je, suite à un rapide tour absolument pas exhaustif sur le Net). Pour info, la marque a quelques règles de conduite (cf. ici) est s'est engagée à utiliser chaque année davantage de coton bio dans ses collections (+50 % par an).

La ligne cosmétique bio H&M, disponible dans quelques jours, se compose de gels douches, gommages, laits corps, crèmes mains et baumes à lèvres, aux parfums « framboise melon » ou « lavande menthe ».

Le tout à des prix accessibles, bien sûr : de 3,90 à 6,90 €.

Une manière de démocratiser le bio… Moi je ne suis pas contre. Et vous, qu’en pensez-vous ?

(source : Fashion Mag)


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mercredi 24 février 2010

CONTINUER A FUMER POUR NE PAS GROSSIR ?


Il fait encore frisquet mais, poussées par les magazines féminins, on commence déjà toutes à penser à quoi ressembleront nos grosses fesses dans notre bikini cet été. Car Marie-Claire, Votre Beauté et les autres en ont déjà fait leurs gros titres dans les numéros de mars : les régimes, c’est reparti ! [petite info en passant, la dernière méthode à la mode, c’est : « mastiquer »].

Ce qui m’amène à vous parler de minceur. Et d’un phénomène dans lequel toutes les fumeuses se reconnaitront : la peur de prendre du poids à l’arrêt du tabac.

Selon une étude de l’Université du Michigan, malgré les risques bien connus de la clope, 75% des femmes préfèrent continuer à fumer plutôt que de risquer de prendre 2 kg, et 50% d’entre elles préfèrent continuer plutôt que de prendre…… 500 g !!!!!

500 g !!!

C’est une étude américaine, mais quelque chose me dit que c’est tout pareil chez les françaises…

Les chercheurs de cette université ont par ailleurs mis en évidence que les fumeuses étaient en général plus insatisfaites de leur corps que les non-fumeuses, plus enclines à faire des régimes (logique), mais aussi à « faire la noce » (beuveries et compagnie).

A cela, ils ajoutent que s’il est vrai que la cigarette a un effet inhibant sur l’appétit et le métabolisme, il ne faut pas oublier pas que parmi ses nombreux effets secondaires, certains font gagner du poids à terme…

Loin de moi l’idée de faire la morale aux fumeuses, ce n'est pas l'objet de ce billet. Cette étude me fait juste penser que celles-ci sont décidément une cible marketing juteuse pour les marques de beauté & diététique… Je suis presque sûre que les clopes-addicts dépensent plus dans ces domaines, à la fois parce qu’elles sont plus soucieuses de leur apparence, mais aussi car leur apparence en a plus besoin (rides précoces, teint jaune, cernes… cf. petit inventaire non exhaustif ici).

A quand une gamme positionnée « peau de fumeuse » ou « kilos d’ex-fumeuse » ?



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lundi 22 février 2010

LES DESSOUS DE LA CONFERENCE DE PRESSE TALIKA


Vous le savez, j’essaye parfois sur ce blog de vous montrer les dessous de l’industrie cosmétique, tant d’un point de vue scientifique que marketing.

J’avais envie depuis longtemps de vous emmener dans les coulisses d’une conférence de presse. Il se trouve que j’ai participé* à l’organisation de celle de Talika lundi dernier au Crillon, c’était donc l’occasion.

Sauf qu’il y a tellement de choses à dire, tellement d’autres à ne pas dire (confidentialité oblige), que je vais aller juste à l’essentiel, en espérant de ne pas trop vous frustrer...

Pourquoi une conférence de presse ?
Parce que le produit le vaut bien !!! Talika n’est pas une marque à budget illimité et n’organise pas de lancement presse pour toutes ses nouveautés. Pour le Lipocils Expert, ça semblait incontournable.
D’une part car c’est la version 2.0. de son produit phare, le Lipocils, le tout premier soin au monde (
1948) qui agit sur la pousse des cils.
D’autre part, car si le Lipocils était quasiment seul sur cette catégorie de produits pendant 60 ans, on voit depuis quelques mois foisonner des mascaras qui font pousser (+/-) les cils, la plupart n’apportant comme « preuve » que des pourcentages d’autosatisfaction et zéro résultat clinique objectif. Talika devait donc non seulement rappeler que son Lipocils était testé cliniquement (1ère étude en 1953 !!!) mais aussi montrer, grâce au nouveau Lipocils Expert, qu’elle avait encore une longueur d’avance sur les autres. Car ce produit fait pousser les cils, bien sûr (+ 2,4 mm en moyenne !!!). Mais pas que….. et c’est ça qui est complètement dingue [teasing……… ^^].

Pourquoi Le Crillon ?
Talika est une marque alternative, elle choisit d’habitude de présenter ses nouveautés dans des endroits qui n’ont rien de classique, à son image. Mais cette fois-ci, elle a choisi un endroit « institutionnel ».
Parce que le Lipocils est devenu au fil des ans un vrai « classique », un secret de beauté que partagent depuis 60 ans de nombreuses femmes à travers le monde (utilisé entre autres par des personnalités comme Shakira, Victoria Beckham, Drew Barrymore…).
Et également car la marque avait envie de reparler de ses origines. Beaucoup, même parmi les journalistes beauté, ne savent pas qu’elle a 60 ans d’expertise.
Le Crillon était donc l’endroit idéal : institutionnel, central (sinon les journalistes ne se déplacent pas), et à nouveau tendance depuis que Vogue a prévu d’y installer un restaurant éphémère lors des prochains défilés de prêt-à-porter début mars.

Et ça s’est bien passé ?
Oui, 3 fois oui !!! (enfin... suis-je vraiment objective ?...).
Un cadre prestigieux, lumineux, étonnamment calme malgré la circulation intense de la place de la concorde.
Des petits fours à se damner– dont j’ai bien profité car une journaliste beauté, par définition, ne mange pas.
Des conférences claires et, je crois, convaincantes, menées par Alexis de Brosses, le PDG et le Dr. Sylvie Boisnic, responsable des études cliniques (8 conférences de 30 minutes dans la journée, c’est éreintant, j’avais peur que sur la fin ils ne flanchent un peu…).
Des journalistes « de qualité » en quantité, quelques blogueuses que j’avais incrustées, un enthousiasme général sur le produit, surtout après la diffusion de photos avant /après qui ont bluffé tout le monde…

Mais pourquoi je n’en dis pas plus sur le Lipocils Expert ?
Déjà pour ne pas vous frustrer car il ne sort que le 8 mars en avant-première chez Sephora puis fin avril dans les autres points de vente Talika.
Mais surtout car j’avais envie de laisser l’exclusivité aux blogueuses qui sont en train de le tester… (vous avez vu cette éthique professionnelle, quand même ???)

Et voici quelques photos de la conférence…


°°°

* Je souhaite être tout à fait transparente avec vous : oui, Talika est un de mes clients depuis près de 2 mois (depuis que j’ai interviewé Alexis de Brosses ici – comme quoi, les blogs mènent à tout ^^) mais non, ce billet n’est pas sponsorisé, je l’ai juste fait relire pour être sûre de ne pas divulguer d’informations que la marque aurait préféré garder pour elle.

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samedi 20 février 2010

LUSH S'INSPIRE DES FUROSHIKI JAPONAIS


Il y a quelques semaines, je vous parlais de ce super concept "pochette surprise" qu'est le fuku bukuro.

Aujourd'hui, c'est Lush qui me fait découvrir une autre tradition nippone, découverte que j'ai envie de partager avec vous au cas où vous seriez passé à coté.


Il s'agit du furoshiki. Un carré de tissu qui, noué d'une certaine manière, sert d'emballage cadeau. En y réfléchissant un peu, il me semble que ça sert aussi à envelopper les boîtes bento, vous savez, ces lunch box que les japonais utilisent pour transporter leur déjeuner (un vague souvenir de mon séjour au Japon).

C'est tout simple. Très joli. Très original.

Rien à ajouter... à part que ça coûte 3,95 € et que je crois que je vais m'en inspirer pour TOUT emballer.

Vous aimez, vous ?


Cliquez sur la vidéo pour en savoir +

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vendredi 19 février 2010

YVES ROCHER : 50 ANS ET TOUTES SES DENTS


Le groupe Yves Rocher fête ses 50 ans. 50 années d’histoire, résumées hier lors d’une grosse conférence de presse à l’Hôtel d’Evreux, place Vendôme, où j’ai pu m’incruster à la dernière minute grâce à Twiggy et Melle Gima.

Outre un petit rappel historique assez émouvant, cet anniversaire a été l’occasion pour les dirigeants de l’entreprise de rendre hommage à Yves Rocher « l’homme », disparu en décembre dernier, et de rappeler à l’assemblée que la marque a travaillé très dur ces dernières années pour se refaire une nouvelle image.


UN PEU D'HISTOIRE POUR COMMENCER...

1959 : Yves Rocher, jeune entrepreneur, crée son entreprise éponyme. Son engagement : démocratiser la beauté et développer des emplois pérennes dans son village breton, La Gacilly, pour contrer l’exode rural (du développement durable avant l’heure !!!). Les produits sont vendus uniquement par correspondance.

1965 : Le premier « Livre Vert de la Beauté » est publié. Un catalogue au positionnement inédit pour l’époque, car il va au-delà des simples infos produits, en proposant des conseils beauté et en faisant découvrir aux femmes le pouvoir des plantes.

1969 : Le premier centre de beauté Yves Rocher ouvre ses portes boulevard Haussmann à Paris.

1975 : Le Jardin Botanique ouvre à la Gacilly. C’est un observatoire des plantes médicinales et cosmétiques, ouvert à tous.

1991 : La Fondation Yves Rocher est créée. Sa mission : soutenir la conduite d'actions locales et globales de conservation de la nature, de solidarité et d'éducation à l'environnement, dans plus de 50 pays à travers le monde.
Dernier objectif en date : planter 50 millions d’arbres pour contribuer à sauver la planète (Sénégal, Ethiopie, Inde, Australie, France…) en partenariat avec Wangari Maathai, prix Nobel de la Paix 2004.

2009 : La Gréé des Landes, premier Eco-Hôtel Spa bioclimatique, ouvre ses portes à la Gacilly.

Aujourd’hui :
> Mantra de la marque : « Plus de vie, plus de sensations, + de respect ».
> CA du groupe (Yves Rocher, Dr Ricaud, Daniel Jouvence, Petit Bateau…) : 2 milliards d’€
> CA de la marque Yves Rocher : 1,2 milliards d’€
> 15 000 employés
> 500 millions de produits vendus chaque année
> 40 millions de clients

Et pour demain…
Les mots-clé : du relationnel, de l’accessibilité et de l’écocitoyenneté.

Voilà pour la partie officielle. J’ai tout bien résumé comme une bonne élève ^^.


UNE PETITE RÉFLEXION MARKETING POUR CONTINUER...

Yves Rocher a beaucoup souffert de son image ces dernières années.
Notamment à cause de ce fameux reportage d’Envoyé Spécial en 2005 (que j’avais évoqué à la fin de ce billet), qui mettait en évidence le manque de végétal dans les formules et le gouffre entre le discours marketing de la marque et la réalité.
Mais aussi tout simplement à cause de la multiplication du nombre de marques cosmétiques « vraiment » plus naturelles, voire Bio, et l’information et « l’éducation » (le lobbyng diront certains) qui en découlent.

Stéphane Bianchi, DG de la marque, l’a reconnu lui-même hier soir, en expliquant pourquoi ils avaient lancé il y a 3 ans un plan de transformation de la marque : « Nous avons souhaité remettre en vue les racines de la marque, son éthique. C’était tellement évident pour nous que nous ne le montrions plus ».

Ce qui a été réaffirmé en conclusion du petit film projeté pendant la conférence sur l’histoire d’Yves Rocher : « Tout a changé, rien n’a changé ». Sous-entendu : nous avons toujours été en phase avec le positionnement original de la marque, notamment sur le concept de « cosmétique végétale », mais comme nous ne communiquions plus trop dessus, les femmes et les média ont cru à tort que nous nous en étions détachés, donc nous recommuniquons dessus mais attention, ce n’est pas une démarche marketing, nous avons toujours vraiment travaillé de manière aussi éthique.
(chacun se fera son avis sur ce point).

Et le plan de transformation a marché ! Non seulement "marketing-ment" parlant (la marque parait moins cheap, plus vraie, plus naturelle), mais également, il me semble, dans la réalité des formules.

Résultat : le magazine Marie-Claire a décerné à Yves Rocher le Prix d’Excellence de la Beauté 2009 catégorie Éthique et selon un sondage BVA / Les Echos, Yves Rocher est la 2ème marque dont les français se sentent le plus proche, juste après…


ET UNE DEVINETTE AVEC RIEN A GAGNER POUR FINIR...

… Juste après…. ??? Allez, c’est à vous !!! Quelle est l’entreprise dont les français se sentent les plus proches ?
Petit indice : c’est une bonne copine d’Yves Rocher ^^.

°°°

Merci à Elodie Levy, Responsable E-Communication de m'avoir accueillie avec enthousiasme.
Merci également à Auguste Coudray, Directeur RP et à Jacques Rocher, Président de la Fondation Yves Rocher, pour leur simplicité et le temps qu'ils ont bien voulu consacrer à discuter avec de "simples" blogueuses comme Twiggy et moi.

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mardi 16 février 2010

INTERVIEW LA CLARÉE : LE BIO REINVENTÉ !

Vous avez peut-être déjà entendu parler de La Clarée, car la marque a fait une opération de communication auprès de bloggeuses il y a quelques semaines – opération couronnée de succès, les filles ont adoré.
J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer Laurent Baussan, le fondateur, grâce à ma copine PR Ludmilla* (qui propose systématiquement mes interviews indiscrètes à tous ses clients, les pauvres…).
Fils de**, ex-formateur en saponification (!) au Cap Vert et à Dakar, ex-commercial import/export (repenti) dans une Chine pour laquelle développement durable rime avec optimisation de la marge, Laurent Baussan est un véritable passionné passionnant en train de réfléchir à une Cosmétique Bio encore plus durable. La preuve en quelques questions (parfois légèrement provocantes) / réponses (100% transparentes).

La Clarée, en quelques mots ?
Le point de départ, c’était surtout une grande affinité avec l’ingrédient phare de la gamme : l’olivier. J’ai créé Oliviers & Co en 1995 avec mon père [NDLR : ah, ah !!! un indice !], puis après quelques années j’ai quitté l’entreprise car elle prenait une direction à l’opposé de ce que je voulais faire.
Je savais que les macéras de feuille d’olivier sont très riches en flavonoïdes et polyphénols, et que ces molécules ont des propriétés antioxydantes bénéfiques pour la peau. Or, habituellement, on se débarrasse de ces feuilles d’olivier car elles ne sont pas alimentaires. En créant la gamme La Clarée, on a trouvé un moyen de valoriser ces déchets naturels en profitant de leurs vertus anti-âge.

L’engagement de La Clarée dans le développement durable ?
Tout d’abord, nos produits sont bien sûr tous certifiés Bio (Ecocert).
Ensuite, nous travaillons localement : formulation, approvisionnement en feuilles d’olivier, production, conditionnement (etc…), sont réalisés dans un rayon de 500 km maximum autour de nos bureaux en Provence.
Pour les feuilles d’olivier, nous ne travaillons qu’avec un seul exploitant, Pierre Grimat : je me suis engagé à long terme avec lui, dans un partenariat durable.
Et c’est un CAT local (centre d’aide par le travail pour les handicapés) qui s’occupe de l’effeuillage.
Enfin, nous faisons également très attention à nos dépenses carbone, nous utilisons du papier issu de forêts gérées durablement, nous imprimons « vert » et nous reversons 1% de notre chiffre d’affaire annuel à la protection de l’environnement.

Quel est votre avis sur les chartes Bio existantes (Ecocert, Qualité France, Cosmos…) ?
C’est un bon début mais nous pensons que ces chartes pourraient être améliorées en intégrant une dimension sociale et économique qu’elles n’ont pas actuellement. C’est illogique de faire du Bio sans un minimum d’éthique commerciale et d’optimisation du lien social.
Il faudrait également intégrer les notions de biodégradabilité et de bilan carbone. Un exemple : les labos sont très friands de l’huile de rosier musquée, qu’ils se procurent en Amérique du Sud (14 000 km pour en général moins de 1% dans la formule), alors qu’il y a plein de rosiers musqués (= églantiers) en Provence !!!
Nous sommes justement en train de réfléchir à une charte qui irait plus loin…

Vous vous approvisionnez tout de même au Mexique pour l’aloe vera. Est-ce vraiment écologique ?
Effectivement, nous aurions pu nous approvisionner en Espagne pour cet ingrédient. C’est un choix difficile et nous sommes obligés d’intégrer une marge de tolérance dans nos envies de développement durable.
Il se trouve que l’aloe vera que nous achetons est exploité par une communauté mexicaine selon les principes du commerce équitable. Nous avons donc choisi de privilégier cette communauté, pour qui la culture de l’aloe vera est véritablement source de progrès social et économique.
De la même manière, nous nous approvisionnons en huile de macadamia en Australie.

Utilisez-vous de l’huile de palme dans vos savons ? Quel est votre point de vue sur la question ?
Oui, nous en utilisons, à notre grand regret. D’une part parce que c’est autorisé par la charte Ecocert [NDLR : ??!!!], d’autre part car nous n’avons pas trouvé aujourd’hui d’alternative suffisamment performante. Sans huile de palme, le savon ne mousse pas.
Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot ! Nous sommes en train de faire des essais de substitution avec une plante méditerranéenne.

J’ai testé l’Huile Corporelle Relaxante, qui est un mélange d’huiles végétales. N’est-il pas tout aussi bon pour la peau d’appliquer une simple ISIO 4 ?
Non, car nous n’utilisons que des huiles première pression à froid, ce qui permet de préserver les leurs nombreux bienfaits (vitamines A et E notamment). L’ISIO 4 est bonne pour apporter des acides gras, ce qui est déjà bien, mais c’est tout. Par ailleurs, la sensorialité (texture, parfum) n’est pas la même ! [NDLR : c’est vrai… quelques avis sur cette huile ici et ]
Où peut-on se procurer les produits La Clarée ?
Nos produits sont essentiellement vendus en institut et sur notre site web.

Quelles sont les actualités de la marque ?
Nous venons de lancer le Soin Exfoliant Visage : antioxydant, purifiant et hydratant.
2010 sera également l’année de la naissance d’un shampooing et d’un gel douche sans Ammonium Laureth Sulfate. Nous sommes en train de fignoler les formules car la formulation de moussants sans ingrédient de synthèse n’est pas facile.
Et peut-être ensuite une gamme pour hommes…

°°°

* Ludmilla Barthelmé est la fondatrice de l’agence de relations presse CoWorking. Ses clients : La Clarée, Doux Me, Erborian, IDC, Panpuri, 2B, Biophytis… PR, ça veut dire Public Relation, c’est pour faire genre :)

** Et là je vous laisse chercher par vous-même sur Internet, car même si Laurent ne semble pas « encombré » par sa filiation, ça m’amuse de ne pas le dire et de vous laisser trouver tous seuls, bandes de petits curieux… ^^

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dimanche 14 février 2010

A LA RECHERCHE DE LA NOUVELLE ST... CREME D’HIVER


Ca ne vous a pas échappé :
il fait froid.

Et ça dure.................

Du coup, mon petit épiderme tout fragile souffre. Il n’est plus tout doux comme avant. Il desquame, il est déshydraté, "dénutri", terne. Malgré les crémages, malgré les gommages…

Je suis donc partie à la recherche d'un soin visage capable de réparer et cocooner ma peau d’hiver.

CANDIDATE n°1 : Aqualia Thermal Baume Minéral de Vichy
C’est Christine Indjidjian, makeup artist rencontrée à une blogueuses party L’Oréal qui me l’a conseillé
[j’adore faire du name droping, ça fait genre "je connais la beautysphère entière" ^^ ! D'ailleurs, je vous reparlerai de Christine plus tard, elle a des choses à nous apprendre...].
TEST : La crème est assez grasse et contient peu d'ingrédients naturels. J'avoue que je n'ai plus l'habitude de mettre e genre de produits, ça m'a donc un peu rebutée au début. Le principe de la formule, c'est d'apporter des minéraux et un effet barrière à la peau - il y a cependant un peu de beurre de karité et d'huile de noyau d'abricot , mais vues leurs positions dans la liste d'ingrédients, c'est juste "histoire de". Cela dit… ça marche. Super bien, d’ailleurs. En 1 semaine, pfiou !!! Une peau toute lisse et rebondie.
VERDICT : Je garde, je conseille, et pas qu'une fois !
www.vichyconsult.fr



CANDIDATE n° 2 : Nivea Crème de Nivea
Un grand classique. Un petit goût de Madeleine de Proust. J’ai failli l’acheter, puis je me suis ravisée car sa dernière campagne de pub me hérisse un peu le poil. Vous savez, quand il disent qu’il y a plein d’amour dedans mais zéro parabène. Alors qu’il y a surtout des dérivés pétrochimiques bien plus néfastes pour la peau et la planète (notamment en 2ème, 3ème et 6ème position dans la liste d’ingrédients).
Cf. ce billet chez The Greenwasher.
VERDICT : Eliminée d’office !
www.nivea.fr



CANDIDATE n°3 : Crème Hydratante Eclat du Teint de Nabioka
Et là je dis : EXCLU MONDIALE !!! Ça vient de sortir, personne ne connait encore cette marque, mais moi si ! Et pour cause, c’est Charlotte Réveillère, une ex-collègue d’Oenobiol, qui en est à l’origine. Je vais quand même essayer de rester objective...
LE TEST : Autant vous prévenir, c’est du Bio, du vrai. Avec 80% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique (belle performance), et la texture qui va avec (plutôt agréable, mais ne vous attendez pas à du Lancôme). Et là où la marque est maline, c’est qu’il y a zéro huile essentielle dans ce petit flacon. Du coup c’est parfait pour les peaux allergiques ou sensibilisées par, au hasard, le froid et la sécheresse de l’hiver. La crème donne en plus un petit effet glowy qui rend la peau immédiatement plus lumineuse. En revanche, elle manque un poil d’hydratation sur les zones vraiment très sèches.
VERDICT : Parfaite pour l’automne et le printemps.

www.nabioka.com


CANDIDAT n°4 : Lip Bome + de Erborian
Comme son nom l’indique, il s’agit avant tout d’un baume pour les lèvres, mais comme souvent avec ce type de produits, il est également indiqué pour traiter localement les petites gerçures et déshydratations intenses.
LE TEST : Je l’ai appliqué en petites touches sur les zones très sèches par-dessus la crème Nabioka. Je l’ai gardé dans mon sac à main pour pouvoir en réappliquer régulièrement tout au long de la journée. Résultat : les zones sèches du visage ont disparu progressivement.
VERDICT : A appliquer localement en complément d’une crème plus globale.
www.erborian.com


J'aurais bien aussi testé la Cicabiafine, qui m'intrigue un peu, mais le temps de le faire, on serait déjà au printemps et la thématique de ce billet serait dépassée...

> Et vous, quelle crème cocon utilisez-vous ?


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jeudi 11 février 2010

MAT’MORPHOSE DE L’OREAL TESTE PAR LES COPINES !!!


Il y a quelques temps, je vous parlais du nouveau fond de teint Mat’Morphose de L’Oréal Paris (… une réflexion très poussée sur le concept du pot à l’envers ^^).

Je l’ai fait tester à quelques copines.

Voici leurs avis (partagés), et le mien, bien sûr.

Céline, 30 ans :
« J'aime beaucoup !!!
La texture est très agréable à l'application. Je n'ai pas l'impression que ça fasse de paquets sur le visage, ce que je reproche généralement aux fonds de teint en crème.

En plus, il tient bien.
»
Note : 7,5/10

Marianne, 33 ans :
« Moi, j'aime étaler mon fond de teint aux doigts et là, je n'ai pas du tout aimé la texture du produit au premier abord. Une impression de plaques terreuses au premier contact avec la peau. Trop poudré pour moi.
Et puis, après avoir étiré le produit et uniformisé sur le visage, le rendu était plus satisfaisant et naturel que je ne l'aurais pensé !

Bonne tenue. Pas de brillance. Facile à agrémenter de blush.

Au final, un résultat satisfaisant et agréable ... mais je reste bloquée sur la texture qui ne me plaît pas.
»
Note : 5/10

Bénédicte, 25 ans :
« - IMPRESSION GENERALE : D'habitude je ne mets que de la poudre en guise de fond de teint. Je n'ai jamais aimé la sensation de me couvrir le visage de fond de teint liquide par impression d'étouffement et d'obstruation des pores. Mais là, j'avoue que je suis très surprise de ce produit qui casse un peu mes préjugés.
- ASPECT : La texture paraît un peu pâteuse (peut-être à cause de la présentation sachet échantillon), n'a pas d'odeur (c'est un point positif)
- APPLICATION IMMEDIATE : Sensation très poudrée (il doit y avoir beaucoup de silicone, si c'est le cas, c'est pas top...), étalement très facile et toucher très doux

- APPLICATION APRES 1 MINUTE : Ne laisse pas de trace, laisse la peau douce, uniformise la surface de la peau et fait disparaitre les rougeurs (mais pas plus que la poudre que j'utilise).

- EN RESUME : Je pourrais acheter pour tester et voir dans le temps si j'aime autant !
»
Note : 8/10

Audrey, 28 ans :
« Ca va être dur de me séparer de mon La Roche Posay !!
En effet, Mat’Morphose est beaucoup trop siliconé pour moi. Mais ça lui donne l'avantage de s'étaler extrêmement bien et de ne pas faire de traces.
Il n'est pas assez couvrant à mon goût et le côté hyper-mat me donne un air cadavérique ! Peut être faudrait-il que j'essaye une nuance plus dorée qui convienne mieux à mon teint.
Par ailleurs, un fond de teint en pot, ce n'est pas très hygiénique. On soupçonne une dose massive de conservateurs. Bref tout cela n'est vraiment pas très naturel donc respectueux pour ma peau alors que c'est un produit que l'on applique tous les jours !
»
Note : 4/10.

Et mon avis :
LES + :
- La tenue (jamais vu un fond de teint qui tienne aussi longtemps : zéro retouche dans la journée !!!)
- Le fini ultra-doux (effet « peau de soie »)
- La technologie (en résumé : utilisation d’un gel matifiant transparent, le Mati-Crystal, à la place des poudres blanches opaques habituelles)
LES - :
- L’application (comme une impression de s’appliquer du plastique « soft touch » qui ne va pas laisser la peau respirer ; sensation qui heureusement se fait vite oublier)
- La couvrance (qui, malgré la technologie Mati-Crystal, est un peu too much pour moi ; je dois sculpter mes joues avec un peu de blush pour ne pas avoir l’air d’une poupée de cire)
Note : 8/10

> Et pour celles qui sont arrivées au bout de ce billet, une petite récompense : si vous souhaitez recevoir un échantillon gratuit de Mat’Morphose, c’est par ici !

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lundi 8 février 2010

PUB : DOVE & NOS AMIS LES HOMMES


Bon, je ne suis pas la première à dégainer [grrrr... trop rapides ces blogueuses, à croire qu'elles ne bossent pas !!!], mais je trouve la nouvelle pub TV de Dove Men Care assez sympa.


Elle a été diffusée avant-hier aux États-Unis, à l'occasion du Super Bowl (THE moment que choisissent de nombreuses marques pour lancer leurs nouvelles campagnes, vu que la quasi-totalité des Américains est devant son écran à ce moment-là).

>>> Alors, Messieurs, (je sais qu'il y a des messieurs par ici), vous reconnaissez-vous ???


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dimanche 7 février 2010

LES VERTUS CACHEES DES FARDS DE L’EGYPTE ANCIENNE


Le maquillage n’est pas qu’une question d’apparence et de futilité. La dernière preuve en date – s’il en fallait encore : on vient de découvrir que les fards que les Egyptiens s’appliquaient autour des yeux il y a 4000 ans possédaient des propriétés anti-infectieuses. De véritables cosméto-caments avant l’heure !
[je viens d’inventer ce mot, inutile de faire une recherche Google ;)]

Le truc complètement dingue,c’est que les vertus thérapeutiques de ces fards étaient dus à un composant aujourd’hui très décrié…… le plomb !!!

Le maquillage égyptien était en effet constitué de mélanges de galène noire (sulfure de plomb) et de substances blanches naturelles ou synthétisées à partir (entre autres) de sels de plomb. Les chimistes de l’époque connaissaient parfaitement le pouvoir anti-infectieux du plomb. Son rôle dans le soin des yeux avait même été couché sur papier
par des médecins grecs et romains quelques centenaires plus tard.

Et aujourd’hui…

L’effet de très faibles quantités de plomb sur les cellules cutanées a été évalué scientifiquement par des chimistes du CNRS, de l'UPMC et de l'ENS Paris, en collaboration avec le C2RMF.

> A doses infinitésimales, le plomb ne tue pas la cellule. Il induit la production de monoxyde d'azote, molécule connue pour activer le système immunitaire. Appliquer des fards à base de plomb pouvait donc déclencher un mécanisme de défense qui, en cas d'infection oculaire, limitait la prolifération des bactéries.

Trop forts ces Egyptiens, non ?

°°°

PS1 : si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire des cosmétiques, je vous conseille le blog ultra-instructif-sans-prise-de-tête Pure Beauté, rubrique Histoire des Cosmétiques.
PS2 : merci à Arnaud, Egyptologue, pour l’info.


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jeudi 4 février 2010

B.A. BEAUTE DE FEVRIER : EN ROUTE POUR LE SWAZILAND !


Pour la B.A. beauté de ce mois-ci, j’ai très envie de vous faire voyager. De vous faire découvrir une nouvelle gamme cosmétique, Swazi Secrets,
inspirée des traditions d’un tout petit pays africain.

Ce pays, c’est le Swaziland. Non, ce n’est pas un nouvel endroit à la mode pour adopter des petits africains, dans la mouvance de Brandgelina et Madonna. C’est un pays enclavé dans l’Afrique du Sud, proche du Mozambique (je ne vous aurais pas mis au défi de placer ce pays sur une carte, moi-même je n’en étais pas bien sûre !!!).

Commercialisée en France par Marula Secrets, Swazi Secrets est une gamme cosmétique à base de fruits d’arbres sauvages d'Afrique sub-équatoriale, notamment l’huile de Marula. Les produits sont développés par une association locale, Swazi Indigenous Products, qui a été fondée dans le but d’accorder une place plus importante aux femmes habitant les régions rurales du Swaziland.

Un beau projet de commerce équitable et de valorisation de la biodiversité, donc !


... Et une belle idée pour des cadeaux éthiques à prix accessibles : pour découvrir la gamme, c’est ici!


De 4,20 € le savon à 28,50 le coffret [Huile de Marula + Huile exfoliante de Marula + Savon de Marula + Baume à lèvres Marula]

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mardi 2 février 2010

INTERVIEW OANISHA : POUR CELLES QUI ASSUMENT LEURS BOUCLES !


Depuis quelques années fleurissent sur la Toile une foultitude de sites de vente de cosmétiques. Qui proposent en général des marques Bio, ou (au moins) alternatives. Et il y en a un qui a retenu mon attention car j’ai trouvé son positionnement particulièrement osé : des produits pour cheveux bouclés (cible ethnique, mais caucasienne également), pour les femmes qui assument la nature de leur chevelure (pas de produit défrisant), et… Bio !

Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte de l’avant-gardisme de ce webshop, mais en tous cas, moi, ça m’a donné envie d’interroger les créateurs de www.oanisha.com, Tess et Fred, un couple à la ville comme à l’écran (d’ordinateur ^^).

Comment vous êtes-vous lancés dans l’aventure Oanisha?
TESS : L’histoire d’Oanisha a commencé par ma rencontre avec Fred. On avait envie de construire un projet ensemble. De mon côté, le fil conducteur de tout ce que je faisais depuis des années était en lien avec l’environnement et Internet. De son côté, c’était le marketing et Internet.
La première idée pour Oanisha est née d’un problème que je rencontrais personnellement. A l’époque, je me défrisais les cheveux. Au bout d’un moment, mon châtain foncé commençait à devenir roux, mes cheveux cassaient, ça m’inquiétait...
En cherchant à me renseigner, je me suis aperçu que cela concernait beaucoup de femmes, que des forums entiers étaient consacrés à cette problématique et qu’il y avait un véritable réseau de connaissances sur le sujet, très informel, très dynamique, très sympathique. Internet a libéré les paroles sur les cosmétiques en général, et le défrisage en particulier.
FRED : Parallèlement, on s’est aperçu que les sites purement afro avaient du mal à émerger.
TESS : On a donc choisi de lancer un site de vente en ligne de produits capillaires avec un axe résolument Bio, un peu dans la mouvance de ce qu’il se passe aux USA. L’idée c’est de respecter l’environnement mais également l’identité des personnes.
Je fais partie de cette génération de femmes d'origine afro-antillaise qui refusent de se défriser. J’aime et j’assume totalement mon afro !

Ce n’est pas trop compliqué de travailler avec son (sa) chéri(e) ?
TESS : Non, notre grande force c’est d’être en couple justement, car nous sommes très complémentaires.
FRED : Tess a les idées, moi j’ai les outils.
TESS : Et la somme de nos idées est supérieure aux idées de chacun !

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées en tant qu’entrepreneurs ?
TESS : Tout d’abord, trouver un banquier !!! C’est un problème récurrent pour tous les entrepreneurs, mais comme notre projet ne rentrait pas dans les bonnes cases, ça a été d’autant plus difficile. Nous nous sommes appuyés sur les réseaux de la Chambre de Commerce et de l’Industrie, nous avons fait valider notre projet plusieurs fois et avons fini par trouver un banquier qui a préféré investir sur Oanisha plutôt qu’en bourse !
Il n’a pas non plus été facile au début de convaincre les marques de nous suivre, d’autant plus que certaines étaient méfiantes par rapport à l’image que véhicule encore la vente en ligne.
Et puis nous n’avions pas mis les moyens qu’il fallait pour faire venir du monde sur Oanisha. Nous ne connaissions personne, aucun contact presse par exemple… Alors, nous avons choisi d’aller sur le terrain, sur des salons, pour rencontrer nos clientes, qui ont besoin d’une présence physique et de conseils personnalisés. Et finalement, nous avons créé notre propre salon : Living Colors.
Aujourd’hui, tout va bien.

Comment choisissez-vous les marques que vous distribuez ?
TESS : Nous avons trois filtres pour composer notre catalogue : la démarche éthique de la marque, l'expertise technique du produit et une touche "cosmétiques du monde".
Nous sommes d’abord allés vers les marques pionnières du Bio (Melvita, Lavera, Logona), puis sur du plus exclusif, du plus pointu (Dayna, Amazonia Preciosa …).
Avant de référencer une marque, je regarde les avis sur les forums et je teste personnellement les produits.

3 ans après le début de votre activité, comment se porte Oanisha ?
TESS : Nous sommes sur une micro-niche : du bio, du capillaire, de la boucle, mais nous doublons le chiffre d’affaire tous les ans !
FRED : Notre clientèle est multiethnique. Nous le savons par rapport au choix des produits et à des questionnaires que remplissent nos client sur leur type de cheveux. Ce sont des femmes de 34 ans en moyenne, plutôt urbaines. 30% d’entre elles "seulement" sont de type afro, notre positionnement n’est donc pas un frein aux autres communautés.

Comment faites-vous pour vous différencier de la concurrence ?
TESS : Il y a une concurrence terrible. Ça nous oblige à être toujours plus performants, à avoir une offre de produits et de services béton. On avance en permanence, on essaye toujours de se différencier.
Le conseil est super important. Par exemple, sur Internet, nous essayons de développer la partie magazine et d’organiser des chats en direct pour engager le dialogue avec nos clientes.

Quelle est votre actualité ?
TESS : Nous venons de lancer www.mon-parfum-bio.com, un site de vente en ligne qui ne propose que des parfums Bio. Pas des parfums mono-fragrance Bio à l’ancienne, mais de la vraie parfumerie. Des parfums avec lesquels il se passe quelque chose, créés par de grands parfumeurs comme Olivia Giacobetti pour Honoré des Prés.
Vendre des parfums encore peu connus en ligne, c’est un vrai challenge. Mais nous avons des idées ! Pour que les clients puissent essayer avant d’acheter, nous avons prévu un service de livraison d'échantillons de parfums (5€ pour 3 échantillons, 7€ pour 6).
Sinon, de nouvelles marques sont régulièrement référencées sur Oanisha, et la prochaine édition de Living Colors aura lieu les 27 et 28 mars prochains.
Le programme est chargé pour 2010 !


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