lundi 30 novembre 2009

LE CONCERT PARFUME : UN NOUVEAU CONCEPT QUI MET NOS SENS EN EMOIS


Aviez-vous déjà remarqué qu’il y a pas mal de similitudes entre la musique et le parfum ? Ne dit-on d’ailleurs pas « note » de musique et « note » parfumée ?…

C’est sur ce constat que le pianiste Laurent Assoulen, passionné de parfums, a choisi d’associer piano & fragrances au sein d’un nouveau concept : les concerts parfumés.

J’ai assisté jeudi soir à une conférence de ce musicien, suivie d'un mini-concert parfumé. C’était à la Sorbonne, dans l’amphithéâtre Richelieu (et là, vous avez l’impression que je suis une intellectuelle très cultivée limite snob, mais en réalité je n’ai fait que suivre une amie de IFF, une des plus grosses sociétés de création de parfums).

Laurent Assoulen nous a expliqué son concept et nous l’a fait vivre par quelques exercices sensoriels plutôt intéressants.

1/ Tout d’abord, il s’agissait de comprendre que chaque odeur peut être associée à un type de note (tête, cœur, fond). Schématiquement, les notes de tête sont celles que l’on sent en tout premier, légères et volatiles, comme les agrumes ou les menthols. Les notes de cœur sont celles qui viennent ensuite, après quelques instants, comme les floraux ou les épices. Et les notes de fond correspondent à ce qu’il reste lorsque tout s’est évanoui, c'est-à-dire le sillage que laisse le parfum derrière lui : vanille, musc, ambre…

2/ Ensuite, il a fallu essayer de traduire ces odeurs en musique. Comment ? C’est très simple : les notes de tête correspondent aux aigus (un citron vert, par exemple), les notes de cœur aux notes medium (une rose) et les notes de fond aux notes les plus graves (du bois).

3/ Etape d’après : écouter quelques sons, les yeux fermés, et voir si notre cerveau nous faisait sentir quelque chose, juste par la suggestion de la musique, alors qu’il n’y avait aucune odeur dans la salle. Et effectivement, certaines personnes ont été persuadées de RÉELLEMENT sentir les embruns lorsqu’elles ont entendu le bruit des vagues ou l’humus et l'herbe mouillée pendant le bruit de l’orage.

4/
Enfin, le concert parfumé : distribution de mouillettes imprégnées de parfums, que nous devions sentir tout en écoutant Laurent Assoulen jouer quelques compositions qui lui ont été inspirées par ces fragrances. Le résultat ? On se laisse vraiment emporter par l’association musique / parfum, dans un imaginaire commun à presque tous (l'enfance, les meubles de mère-grand...), avec cependant des variations selon le vécu de chacun. Et petit détail étonnant : le ressenti olfactif était différent en fonction de la musique, comme si celle-ci venait nuancer les odeurs que l’on avait sous le nez.

Voici donc une belle expérience, qui m’a fait redécouvrir des sens oubliés, et qui montre que notre cerveau a un pouvoir subjectif absolument incroyable…

+ d’infos : www.musiscent.com


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vendredi 27 novembre 2009

LE 1ER BAR A ECHANTILLONS OUVRE A MIAMI


Le magazine américain Newbeauty vient de lancer un « sample bar » : un distributeur automatique d’échantillons cosmétiques. Une idée plutôt maline…


POURQUOI ?
Parce que les femmes ont toujours envie de tester un produit avant de l’acheter, surtout s’il n’est pas donné.

COMMENT ?
En proposant une soixantaine d’échantillons de marques reconnues comme Shu Uemara, Avène, Fekkai ou Dr Brandt, vendus entre 3 et 10$ chacun. Mais attention ! Il ne s’agit pas d’échantillons de 1 ou 2 ml, mais bien de versions « luxe », que l’on pourrait plutôt qualifier de « taille voyage » (ceux que l’on trouve dans les hôtels par exemple).

OU ?
Dans le premier Sample Bar de Miami, mais aussi en ligne et en téléshopping sur NBC Channel 6 et FOX Channel 7 Style File. Sans oublier très prochainement les aéroports, car le concept séduit et Newbeauty a de l’ambition !



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mercredi 25 novembre 2009

CARNET ROSE : "SOCOSMETIC!" POINTE (ENFIN) SON NEZ…


Allez, un peu d’auto-promo... :)

J’ai le plaisir de vous annoncer la naissance de ma petite entreprise, qui NON !, ne connaitra pas la crise. Son petit nom : SoCosmetic!. « So » comme Sophie, et aussi comme « tellement ». « Tellement cosmétique ! ».

Non, ce n’est pas une énième marque de soins de beauté, c’est une agence de conseil en marketing… pour les marques cosmétiques, bien sûr !

Pour la petite histoire, il y a un an lorsque Icy Beauty, la petite marque pour laquelle je bossais, a été terrassée par un manque de liquidités, je n’aurais jamais cru, jamais, que je me lancerais un jour à mon compte. J’ai bien rigolé quand Jean-Luc me l’a suggéré (c’est lui qui rigole maintenant). Puis Ludmilla. Puis les autres. Et j’ai commencé à y réfléchir sérieusement quand Savéria m’a dit qu’elle aurait bien besoin de quelqu’un comme moi. Puis que, par hasard (le hasard fait souvent bien les choses), j’ai passé 3 mois chez L’Oréal Innovation en « mission spéciale », justement grâce à mon profil atypique.

Il m’aura fallu 1 an. Des vacances. Des rencontres. Une mission d’aide au développement en Inde. La création de ce blog. Le passage L’Oréalien. Encore des rencontres. Des vacances. Une autre mission, en Egypte cette fois. Et une idée géniale qui m’a décidée (mais que je ne dévoilerai pas ici, non, non).

Bref, ça y est, je suis chef d’entreprise. (!!!). J’encadre une équipe ambitieuse constituée de moi-même. Je m’entoure d’ex-collègues et partenaires pro que je connais bien, avec des expertises complémentaires à la mienne, car plus on est de fous, plus on peut aller loin.

> Ma proposition de service : du conseil et de l’accompagnement marketing sur-mesure. Notamment pour les marques de niche, pour leur éviter les nombreux écueils au démarrage (écueils que j’ai moi-même rencontrés durant ma looooonnngue carrière), et pour les aider à se démarquer pour mieux se développer.

Alors si vous voulez en savoir un peu plus, c’est par ici : www.so-cosmetic.com, et je compte sur vous pour relayer l'information !!!

Résumé des épisodes précédents de ma trépidante vie professionnelle : ici et



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lundi 23 novembre 2009

LE DEVELOPPEMENT D’UN SOIN DE A à Z : LA METHODE POLAAR

Après vous avoir expliqué le développement d’un parfum avec Van Cleef & Arpels (ici), je me suis mis en tête de vous raconter comment se passe celui d’un produit de soin. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même ou, par extension, ses proches, c’est Aurélie de Larminat, Responsable R&D de Polaar et accessoirement amie + ex-collègue, qui s’y colle. Une interview très didactique !!!


Tout d’abord, peux-tu nous raconter comment est née Polaar ? 
Polaar a été créée par Daniel Kurbiel, fils d’explorateurs polaires renommés. Un jour qu’il accompagnait ses parents en Antarctique, il a rencontré une éminente spécialiste en lichens, qui lui a expliqué que pour survivre aux conditions extrêmes du Grand Nord, les plantes sont ultra-concentrées en molécules de protection : acides aminés, minéraux, vitamines... Ces mêmes substances dont raffole notre organisme, et plus particulièrement notre peau.
Daniel a été immédiatement séduit par cet « or blanc » et a décidé d’utiliser les propriétés de ces plantes en cosmétique en créant Polaar, en 2004.

Quel est son positionnement ?
C’est la première marque au monde à avoir d’abord proposé une gamme pour hommes, puis, en 2008, une gamme pour femmes.
Les produits sont pensés pour les hommes et les femmes actifs : ils sont simples (1 besoin = 1 produit), pratiques, et une fois appliqués, ils doivent se faire oublier.
La plupart des ingrédients actifs sont extraits de plantes d’origine polaire, donc ultra-concentrés.
Les étuis de la gamme Hommes, en forme de voile de bateau, sont un clin d’œil au passé de Daniel Kurbiel, champion de France de voile olympique en l’an 2000. Et leur blancheur rappelle celles des icebergs.

En quoi consiste ton travail de Responsable Recherche & Développement ?
Comme nous sommes une petite structure, c’est hyper large : en gros, il s’agit de réfléchir avec la Direction à l’avenir de la gamme Polaar et en fonction de cela, de coordonner le développement de nouveaux produits.
> Avant de concevoir un produit, je fais beaucoup de veille concurrentielle : je regarde les chiffres du marché, je vais voir ce qu’il se passe en magasin, ce qui se vend ou pas. J’utilise aussi beaucoup Internet, non seulement pour faire de la veille mais aussi pour regarder ce que pensent les consommateurs de nos produits. Et je n’oublie pas de faire de la veille scientifique : je vais sur des salons professionnels, je reçois des fournisseurs d’actifs et de packagings, et je passe beaucoup de temps avec nos laboratoires partenaires comme le CEVA ou l’IFREMER, qui nous mettent au point des actifs issus de plantes polaires.
 

> Lorsque nous décidons de lancer un nouveau produit, tout commence par un brief marketing élaboré avec la Direction : concept, action, clientèle ciblée, prix, type de texture… 
> Je construis alors un rétroplannning, c'est-à-dire un planning de développement calculé rétroactivement à partir de la date prévue de mise sur le marché des produits, pour s’assurer que toutes les étapes de développement et de production seront bien réalisées dans les temps.
> Je cherche ensuite les actifs les mieux adaptés, soit chez des fournisseurs qui proposent des ingrédients « prêts à incorporer », soit chez nos partenaires qui nous développent des extraits de plantes polaires sur-mesure. Je détermine les pourcentages auxquels les ingrédients seront incorporés en fonction des données d’efficacité données par les fournisseurs. 
> Ensuite commence la formulation. Nous travaillons avec plusieurs formulateurs : nous leur envoyons le brief, ils nous proposent des formules, que nous testons et commentons (« plus épais, moins gras, plus coloré, moins parfumé… ») jusqu’à ce que nous obtenions LA formule parfaite. 
> Parallèlement, nous cherchons les packagings les plus adéquats. Chez Polaar, le mot d’ordre est : simplicité et praticité !
> Je dois toujours garder en tête le prix public que l’on a fixé afin d’adapter mes choix de formules et de packs. Pour cela, je suis toujours en train de calculer des PRI (prix de revient industriel, c’est à dire le prix que va nous coûter la totalité de la fabrication du produit).
> Lorsque la formule est validée, nous lançons les tests de stabilité pour s’assurer qu’elle ne va pas virer en quelques mois, et l’étude de compatibilité avec le packaging. Puis c’est au tour du challenge test (un test qui permet de s’assurer de l’auto-conservation du produit, c'est-à-dire qu’il soit capable grâce à ses conservateurs de se défendre tout seul contre les contaminations bactériennes que les consommateurs induisent chaque jour en touchant la crème). Puis des tests de tolérance cutanée et oculaire - pas sur animaux, évidemment ! [NDLR : ce qui est interdit de toutes façons].
Et lorsque tout est validé, nous lançons les tests d’efficacité. 

> Ensuite, nous travaillons sur les décors des packagings avec la graphiste. 
> Puis nous passons les commandes auprès de nos fournisseurs et sous-traitants : matières premières, fabrication de la crème, conditionnement. Il faut environ 2 mois à partir de la date des commandes pour que le produit soit disponible en magasin. 
> Pendant ce temps là, je travaille sur les documents de formation pour les commerciaux et les animatrices. 
> Et bien sûr, je veille sur le produit tout au long de sa vie. Je supervise notamment la Responsable Achats qui s’assure des stocks et des livraisons en magasin, et je réponds aux questions un peu techniques des consommateurs.

Quelles études faut-il faire pour être Responsable R&D en cosmétique ? 
Il n’y a pas de parcours type. Moi, j’ai fait l’EBI (Ecole de Biologie Industrielle) : c’est une formation générale en biologie pendant 2 ans, puis tu peux te spécialiser doucement mais sûrement avec les cours optionnels, les projets et les stages que tu choisis. C’est une école très axée « industrie ». Moi j’ai choisi de me spécialiser en cosmétique et en Recherche & Développement, mais il y aussi les majeures Marketing, Qualité et Procédés.

Quelle est l’actualité de Polaar ? 
Nous sortons une nouvelles crème pour peaux sèches dans la gamme femmes en janvier. Et plein plein d’autres nouveautés sur 2010 !

°°°

A voir : un reportage de Service Maximum sur Polaar et son fondateur ici
+ d’infos : www.polaar.com


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samedi 21 novembre 2009

PARODIES DE BLOGUEUSES INFLUENTES : TOUTE RESSEMBLANCE AVEC (ETC)... :)


C'est le week-end, vous avez un peu de temps pour regarder ces deux petites vidéos qui m'ont bien fait sourire. Si vous êtes un lecteur assidu de la blogo mode & beauté, vous comprendrez pourquoi...

[Et comme je n'ai toujours pas compris (ou essayé de comprendre) comment télécharger une vidéo pour pouvoir ensuite la mettre sur mon blog, il faut cliquer sur les images et vous serez redirigé là où il faut.]

Enjoy !

Annabelle, 26 ans, blogueuse influente


Vaness la Bomba, blogueuse mode influente parisienne
(vu chez Babillages)

Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite !!! ^^

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jeudi 19 novembre 2009

ENFIN UNE PILULE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CHEVEUX ?


Je n’ai pas encore de cheveux blancs. Je n’ai pas encore vécu ce moment traumatisant (paraît-il), où, devant le miroir, on isole LE premier cheveu blanc, celui qui indique clairement que l’on a entamé la pente descendante et que la vieillesse, c’est pour bientôt.

Bien sûr, nous ne sommes pas égaux devant la canitie (le nom scientifique de ce phénomène) : certains ont des cheveux blancs dès 20 ans, et d’autres bien plus tard.

Mais on a (presque) tous une exigence en commun : LES MASQUER A TOUT PRIX !!! C’est pourquoi les gammes de coloration capillaire n’ont pas de quoi s’en faire, de cheveux blancs (ah ah). Bien que le marché soit assez mature car quasiment toutes les françaises se colorent les cheveux (et pas uniquement pour des raisons de grisonnement), leur avenir est assuré.

Quoique…

Je savais que la canitie est l’un des principaux axes de recherche du groupe L’Oréal (et je ne dévoile rien ici, je le savais bien avant ma mission chez eux). Je savais aussi qu’ils avançaient pas mal sur le sujet et que la pilule anti-cheveux-blancs ne serait bientôt plus du domaine de la science-fiction.

Ce dont je ne me doutais pas en revanche, c’est que le n°1 mondial, avec tous ses moyens, allait peut-être se faire doubler par un challenger, un tout petit David contre Goliath, sur ce sujet ô combien stratégique.

Ce petit chimiste impertinent, c’est le labo américain Lanelabs. Et son produit miracle anti-cheveux-blancs, ce sont les pilules Toki Color.

Le principe de Toki Color, c’est de stimuler les mélanocytes, ces cellules qui sont responsables de la coloration de notre peau (bronzage), mais aussi de celle de nos cheveux et qui, au niveau du cuir chevelu justement, se fatiguent assez vite et finissent par ne plus synthétiser de pigments colorés. D’où l’apparition de cheveux blancs.

La composition de Toki Color, c’est des vitamines A B C E, de l’acide folique, du calcium, du cuivre, du lycopène et un acide aminé mystérieux extrait d’une algue non moins énigmatique.

Ses revendications : avec 2 pilules par jour, vous retrouvez la chevelure de votre jeunesse, dans sa tonalité naturelle puisque Toki Color ne « maquille » pas la tige capillaire mais stimule vos PROPRES mélanocytes.

Lanelabs émet tout de même quelques réserves : ce complément alimentaire n’a pas d’effet miracle, il ne marche pas sur tout le monde (!!!), et il faut parfois attendre bien longtemps, vraiment longtemps, pour constater des résultats
(!!!)

Ah bon ? Zut, j’y avais cru un moment. Un labo de plus,
donc, qui annonce avoir trouvé le Saint Graal de la lutte contre les cheveux blancs, tout en précisant à demi-mot qu’il n’est en réalité pas encore vraiment au point.

Un soulagement pour L’Oréal... qui peut encore prétendre gagner la première vraie bataille de l’anti-canitie !

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samedi 14 novembre 2009

INCROYABLE : LE CAFE SERAIT BENEFIQUE POUR L’HALEINE !


Que le premier qui n’a jamais été gêné par l’haleine caféinée de son voisin lève le doigt !
Personne ? J’en étais sûre.

Personnellement, je trouve cela hyper inconfortable, surtout quand il s’agit du café de machine à café. Mais ma bonne éducation m’interdit de dire quoique ce soit à la personne qui m’importune. D’autant plus que ça doit m’arriver à moi aussi, sans m’en rendre compte… (pas de dénonciation en commentaire sur ce blog SVP !!!)

Bref.


Et voici qu’une étude israélienne vient nous prouver que le café améliorerait les haleines de hyènes !
Le scientifique Mel Rosenberg, qui recherchait dans le café les molécules responsables de la mauvaise haleine, en a en fait trouvé avec un effet... bénéfique !
Une substance qui inhiberait les bactéries génératrices de mauvaises odeurs, et ce, plus efficacement que les chewing-gums à la menthe ou le persil, qui eux ne font que masquer ces odeurs.

Remarquez, nos grand-mères le savaient déjà : pour être sûres d'avoir une haleine fraîche, elle croquaient un grain de café après chaque repas...

Mais pourquoi alors on « pue de la gueule » (pardonnez-moi l’expression) après chaque arabica ? Et bien parce que le café a avant tout un effet déshydratant – et encore plus lorsqu’il est mélangé à du lait (avis aux anglo-saxons).

> La solution anti-mauvaise-haleine serait donc une pastille double action : mentholée pour masquer les odeurs, et à base de café pour les inhiber à la source.

Au boulot les labos !




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EH OUI, ON PEUT TRAITER LA PEAU GRASSE AVEC DE L’HUILE !

[Spéciale dédicace aux jeunes filles en (boutons de) fleur]

Les mythes ont la peau dure…

Tu as 15 ans, tu as la beauté du diable, la fougue de la jeunesse, la vie devant toi… Et des vésicules répugnantes sur la figure qui te font presque oublier la chance que tu as d’être une teenager. Car les pustules et la peau qui brille, quand même, ça craint un max !!! [NDLR : on dit encore « ça craint » de nos jours ????] 




Ce que ta mère, tes cops, parfois même ton dermato te disent: « Ne mets surtout pas de produits trop gras sur ta peau, elle n’en a pas besoin, elle va carrément SUINTER ! ». Et bien sûr, tu acquiesses, ça te parait logique. Tu penses que ta peau n’a pas besoin de gras, qu'elle n’a pas besoin non plus d’être hydratée. Au contraire… beurk...

Eh bien tu as tout faux !

Car les peaux grasses sont presque toujours déshydratées. Surtout quand on les sur-décape avec des litres d’Eau Précieuse et autres désincrustants anti-pores / anti-brillances / anti-points noirs / (anti-glamour) Biactol & co qui dépouillent la peau de sa protection naturelle, constituée en grande partie de sébum, c'est à dire... de gras !

Pour compenser cette perte en acides gras, la peau, malmenée et dénutrie, synthétise donc encore plus de sébum. CQFD. Et le cercle vicieux commence…

>>> Alors écoute moi bien : si tu appliques régulièrement de l’huile végétale riche en acides gras sur ton joli minois, tu envoies un message à ta peau qui lui indique qu’elle a suffisamment de gras protecteur et qu’elle peut donc laisser ses glandes sébacées se reposer un peu, arrêter leur surproduction de sébum.

Ce que tu dois savoir aussi, c’est que les peaux acnéiques manquent cruellement d’acides gras essentiels, ces fameux omégas 3 et 6. Tu trouveras ces substances pro-belle peau dans l’huile de colza, l’huile de noix, l’huile de lin. A consommer (avec modération) et à appliquer pures sur la peau le soir, en petite quantité, 2/3 fois par semaine, et surtout l’hiver.


Ne t’inquiète pas, les huiles végétales sont composées de substances dont nos cellules raffolent, elles seront donc totalement absorbées par la peau.

Tu ne me crois pas ? Essaie et reviens poster un commentaire dans un mois pour partager avec nous cette expérience !



°°°
PS : je parle bien d'huiles végétales et absolument pas d'huiles synthétiques (minérales / pétrochimiques) qui elles ne contiennent pas d’acides gras et sont soupçonnées d’étouffer la peau et les pores.


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mercredi 11 novembre 2009

IDC : LA COSMÉTIQUE CANADIENNE DÉBARQUE EN FRANCE !

Le Québec, ça évoque quoi pour vous ? Les grands espaces, les moto-neiges, le sirop d’érable, les chanteuses à voix… Les Têtes à Claques aussi, peut-être. Et en matière de beauté ? Rien du tout ??? Eh bien ça va changer, car la marque IDC est aujourd’hui en France, et à mon avis, on n’a pas fini d’en entendre parler !

IDC (Immanence Dermo-Cosmétique), c’est une marque très (trop ?) sérieuse, à la pointe de l’innovation en matière d’ingrédients actifs, développée par le Dr Eric Dupont, que j’ai rencontré lors de son dernier passage à Paris. Comme la marque communique beaucoup sur ses ingrédients actifs et que je ne suis pas née de la dernière pluie en la matière (un de mes ex-jobs), je lui ai posé quelques questions vaches… et il ne s’est pas laissé démonter !!!

Comment est née IDC ?
Je travaille depuis 20 ans dans le milieu pharmaceutique et cosmétique. Je m’intéresse aux ingrédients cosmétiques depuis longtemps, notamment via des sociétés que j’ai créées, qui ont mis au point des actifs largement utilisés aujourd’hui dans l’industrie de la beauté, comme le Complexe MDI.
J’ai constaté qu’il n’existait pas de solution anti-âge véritablement complète, et que par ailleurs les femmes n’étaient jamais totalement satisfaites de leurs produits. C'est pourquoi j’ai créé IDC en 2007.

Comment avez-vous mis au point le REGEN-16, à la base de toutes vos formules ?
Il nous a fallu 5 années de recherche pour identifier les 16 principales causes du vieillissement cutané et mettre au point le REGEN-16, un complexe d’actifs qui les cible toutes précisément : celles qu’il faut inhiber (inflammation, altération de l’ADN…), celles qu’il faut stimuler (synthèse de collagène, oxygénation, hydratation…).
Nous avons pour cela travaillé de manière très académique : recherche bibliographique, rencontres avec des scientifiques et des dermatologues, étude de 250 molécules, sélection des actifs les plus performants…

Quel est le positionnent de la marque ?
Nous essayons de satisfaire les femmes qui changent constamment de crème car elles ne sont pas contentes des résultats. Notre taux de réachat frôle d’ailleurs les 40%, alors qu’il est de 12 à 18% toutes marques confondues !
Nous avons une vraie approche globale et prenons en compte tous les mécanismes physiologiques connus. Nous proposons des produits qui contiennent les plus hautes concentrations en actifs contre le vieillissement cutané et améliorons les formules au fur et à mesure des avancées de la science, tous les 2 ans environ.
Par exemple, nous sommes en train de retravailler nos produits pour y ajouter un actif stimulant les sirtuines, les fameuses molécules de longévité, car quand nous avions mis au point ces formules, cette nouvelle façon de lutter contre le vieillissement n’était pas encore bien connue.

Question vache n°1 :
Vous précisez pour chaque produit son pourcentage d’actifs. Or ça ne veut pas dire grand-chose, car certains actifs comme les peptides sont ultra-efficaces à 0,001%, et d'autres ne le sont pas du tout à 20% (+ d’infos ici).
Effectivement, ce serait totalement ridicule si l’on mettait 50% d’un extrait total de plante [NDLR = équivalent à une infusion ou du jus d’orange, pour caricaturer]. Et à l’inverse, il faut faire très attention avec des molécules comme le rétinol qui, à trop forte dose, présente des effets secondaires.
Chez IDC, nous nous efforçons de mettre les bonnes molécules aux bonnes concentrations – celles qui ont démontré leur efficacité. Pas juste à des doses « marketing », comme c’est souvent le cas.
Prenons à nouveau l’exemple des actifs stimulant les sirtuines : seuls, ils ne suffiront pas à rendre un produit efficace, et pourtant, on n’a parlé que de ça pendant des mois ! Ce qui compte, c’est la bonne combinaison à la bonne concentration.

Question vache n°2 :
Pourquoi mettez-vous autant d’actifs dans vos formules, certains agissant sur les mêmes causes ? N’y a t’il pas de doublons ?
Nous incorporons 25 à 30 actifs dans nos formules, c’est beaucoup. Certains agissent en effet sur les mêmes mécanismes du vieillissement, mais c’est voulu, car c’est une approche globale : pour plus d’efficacité, nous traitons le problème par 3 ou 4 voies différentes.
Par exemple, pour assurer un taux de collagène optimal, nous stimulons bien sûr la synthèse de collagène, mais nous inhibons aussi les enzymes MPP qui détruisent ce collagène et nous protégeons l’ADN qui code pour un collagène de qualité.

Question vache n°3 :
Avec tous ces actifs dans une même formule, ne craignez-vous pas les interactions, (notamment les inhibitions) de certains actifs entre eux ?
Il y a trop de molécules dans nos formules pour tester précisément leurs interactions : il faudrait faire des études très poussées, en double-aveugle, en combinant les actifs de multiples manières.
On ne saura donc jamais si certains de nos actifs s’inhibent les uns les autres.
En réalité, nous nous basons sur des résultats d’efficacité globale, in-vivo, comme l’amélioration du taux d’hydratation ou la diminution des rides.

Quel est l’avenir de la cosmétique selon vous ?
Le domaine évolue vite, c’est ça qui est fantastique : on va avoir des produits de plus en plus performants ! On comprend mieux la physiologie cutanée, ce qui n’était pas le cas il y a 20 ans quand j’ai commencé. Il y a des centaines de nouvelles molécules par an, certaines très intéressantes. Le vrai défi va maintenant concerner la formulation : comment stabiliser une formule qui contient 40% d’actifs ?

Quelle est l’actualité de IDC en France ?
Nous venons de sortir un gel nettoyant qui détoxifie quotidiennement l’épiderme (exfoliation douce, action anti-sébum, énergisant…) : Perle Gel Doux Nettoyant Ultra-Purifiant [testé par Soum ici].
Et pour la fin de l’année, nous allons lancer un produit pour hommes.

°°°

> IDC est présent dans 75 Parashop en France.
+ d’infos

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dimanche 8 novembre 2009

IT DOESN'T MATTER IF YOU'RE BLACK OR WHITE


« Ça n'a pas d'importance que vous soyez noir ou blanc ». Une petite citation extraite du célèbre Blak or White de feu Michael Jackson pour aborder un sujet qui, bien qu’il ne me concerne pas directement, me tient à cœur, à la fois pour l’illogisme de son origine et ses dégâts irréversibles.


Vous savez peut-être que la Ville de Paris s’apprête à lancer une campagne sur les dangers des crèmes blanchissantes dans les quartiers Château-Rouge et Château d'Eau. Des quartiers dans lesquels on trouve de très nombreux magasins de beauté afro, indispensables aux communautés noire et maghrébine car ils proposent des produits adaptés à leur peau et leurs cheveux (souvent introuvables ailleurs), mais qui recèlent parfois dans leurs arrière-boutiques des crèmes éclaircissantes interdites à la vente en France.

Ces crèmes, à base d’hydroquinone, de mercure ou de xhessal, peuvent provoquer des brûlures, de l'eczéma, des taches de d’hyperpigmentation ou de dépigmentation, des infections cutanées, des mycoses, de l’acné... Parfois de manière irréversible.

Je ne me permettrai pas de commenter les raisons qui poussent ces femmes à vouloir se blanchir la peau, tout comme je ne jugerai pas les caucasiennes qui abusent du soleil – tout aussi dangereux, à plus long terme.

Je veux juste vous faire part de cette réflexion : les blanches veulent devenir « black », les blacks veulent devenir blanches. Les femmes aux cheveux frisés préfèrent les baguettes et celles aux cheveux raides rêvent de belles boucles. Les maigrichonnes fantasment sur les hanches et les seins, les rondes rêvent de squelette saillant. Quelle absurdité ! Quel dommage que nous soyons toutes tellement influencées par des critères de beauté totalement relatifs
(et moi la première) !

A ce sujet, j'ai envie de partager avec vous une anecdote qui m’a vraiment marquée. Il y a quelques années, j’ai fait un voyage au Mali. J’étais logée chez l'habitant. Dans notre famille de Bamako, il y avait une superbe adolescente de 15 ans, Tanti : grande, ultra-fine et parfaitement musclée, une peau d’ébène magnifique. Un canon selon nos critères occidentaux. Et Tanti complexait : dans sa culture, on aime les femmes plus rondes, plus petites, plus blanches. Alors Tanti m’enviait, avec ma taille moyenne et mon teint d’endive… Je lui ai dit qu’en France, elle ferait beaucoup d’envieuses, que les hommes se retourneraient sur elle. L’œil de Tanti s’est éclairé un instant, puis, elle m’a répondu : « De toutes façons, je n’irai jamais vivre en Europe. Au Mali, je suis laide. J’envie ma sœur Awa qui elle, au moins, a le teint clair. Et je suis trop maigre. Personne ne voudra jamais de moi. »

Et je n’ai plus su quoi lui répondre…


+ d’infos

Guide sur les dangers de la dépigmentation



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samedi 7 novembre 2009

LES B.A. DU MOIS DE NOVEMBRE !


Comme chaque mois, voici une sélection de cosmétiques du cœur : des produits dont une partie des bénéfices est reversée à des associations. Des produits de qualité, que l'on achèterait même s’ils ne soutenaient pas une bonne cause. Faites-vous plaisir en faisant du bien autour de vous !


Patyka & Amnesty International
Patyka, la marque bobo-bio fun et accessible, s’est associée à Amnesty International. Le bénéfice des produits vendus par l’association dans son catalogue hiver 2009-10
et sa boutique online sera intégralement consacré aux actions en faveur des droits humains à travers le monde.
Les produits concernés : la Crème Corps Géranium (16€), le Gel Douche Bois de Rose (14€) et la Crème Main à l'Aloe Vera (3,90€).
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The Body Shop & ECPAT International
La marque créée par la regrettée Anita Roddick a lancé il y a quelques semaines une campagne contre le trafic sexuel et l’abus d’enfants : « Stop Sex Trafficking of Children & Young People’s ”.
A cette occasion, The Body Shop propose en édition limitée la crème mains Douceur & Coeur d'Or (10€, dont 6,29 € seront reversés à ECPAT France).
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L’Occitane & sa fondation contre la cécité
La marque provençale lance l’opération « S’unir pour la vie » et propose le coffret de 3 savons Instants d'Afrique. Chaque savon est gravé d’une illustration qui retrace des instants de vie au Burkina Faso (Matinée de récolte à Boromo, Jour de mariage à Léo et Jeux d’enfants à Koudougou).
100% des ingrédients proviennent du Burkina et 100% des recettes seront consacrées à des associations luttant contre la cécité. (6€ le coffret).
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mercredi 4 novembre 2009

MMMMMMMH, UN SOIN AU SPA ANNE SEMONIN....


Cet après-midi, j'ai eu le bonheur de laisser mon visage aux bons soins d'Anne Sémonin.
Un soin visage & décolleté d'une heure et demie, rien que ça.

Et ça tombait trèèèèèès bien, car je suis un poil stressée en ce moment avec la création de ma boîte de conseil en marketing* !


La force de la marque : la customisation. Anne Nguyen, la directrice marketing, vous en avait déjà parlé ici.

Le soin débute par un diagnostic de peau. Pour ma part, une peau mixte : zone T légèrement grasse, le reste plutôt déshydraté, surtout le contour des yeux.

Priscilla, l'esthéticienne aux doigts de fée, prépare ensuite dans une demi-douzaine de petites coupelles tous les mélanges qu'elle va utiliser au cours du soin. Ces mélanges sont adaptés à ma peau. Par exemple, pour le masque, ce sera moitié Masque Crème et moitié Masque Gel. Et pour ma peau assoiffée, une customisation de la Crème Oligopure avec le Complexe Intensif Hydratant.


Le déroulé du soin est ensuite classique : démaquillage (le record du monde de la durée de démaquillage !!!), gommage, vapeur, extraction des points noirs (pour les courageuses), modelage, masque, contour des yeux, crème visage.

Classique, oui... mais divin ! Très sincèrement, et ce n'est pas parce que Anne N. est ma copine, je place ce soin du visage number one sur mon podium des meilleurs soins parisiens (le 2ème serait chez Guerlain et le 3ème chez Kenzoki).

Les points faibles (car il en faut bien) :

> J'aurais préféré que l'esthéticienne pofite de la pause du masque pour me masser les mains ou le cuir chevelu au lieu de quitter la cabine (à bon entendeur...)

> Le prix : 110€ le Soin Purifiant. Mais bon... c'est le prix de la qualité. Du luxe. C'était VRAIMENT bien et j'ai vu de REELS effets sur ma peau.

Ma conclusion tiendra donc en 2 mots : Courrez-y !!!!!

°°°
Atelier de Beauté Anne Sémonin, 2 rue des Petits Champs, 75002 Paris. Tel : 01 42 60 94 66.
+ d'infos : www.annesemonin.com


* Je vous en reparlerai le moment venu.


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lundi 2 novembre 2009

LES PROS DE LA COSMETO VOUS REVELENT LEURS ASTUCES BEAUTE (épisode 3)

Et voici le 3ème épisode consacré aux astuces beauté des pros de la cosméto. Katalin, Stéphanie, Soumya et Caroline ont acepté de vous révéler quelques-uns de leurs secrets... A condition que vous ne les répétiez pas !

KATALIN : mon démaquillage impeccable
"Petite astuce pour un nettoyage parfait : avant le démaquillage, passez un coton imbibé d’eau chaude pour dilater les pores. Ainsi, votre peau sera encore plus réceptive aux formules riches d’actifs."
Katalin Berenyi - cofondatrice de Eborian

STEPHANIE : mon masque multifonctions
"Je détourne toujours les masques hydratants selon mes humeurs et les besoins de ma peau : en couche épaisse sur le visage comme recommandé par les marques, pour hydrater intensément ma peau, mais aussi sur mes mains gercées l’hiver, sur le contour de mes ongles pour traiter les petites peaux, ou encore sur le contour des mes lèvres lorsque celles-ci commencent à gercer quand il fait trop froid. Et pour un effet décongestionnant, je le place dans mon frigo ! Un produit multifonctions."
Stéphanie Lhermitte, Directrice Marketing de Crazylibellule and the Poppies (edit : marque qui n'existe plus)

SOUMYA : une 2ème vie pour mon huile solaire
"Apres l'été, je mets de l'huile solaire capillaire en application de nuit : ne pas trop en mettre pour ne pas graisser les cheveux (!!!), mais en application légère vaporisation 1 à 2 fois fois par semaine. C'est idéal pour renourrir les cheveux qui ont beaucoup vu le soleil pendant quelques mois, ça leur donne un côté tout lisse et doux le lendemain, assez agréable !"
Soumya, blogueuse mode & beauté, Trends & Friends (edit : et depuis, créatrice de la marque Noxidoxi)

CAROLINE : mon truc anti-froid
"Pour protéger votre peau au maximum des assauts du froid, une petite astuce simplissime: ajouter quelques gouttes d’huile de rose musquée bio du Chili (rosa rubiginosa) à votre crème de jour & nuit préférée. Si vous avez la peau mixte, préférez une application le soir, pour éviter que votre zone T ne brille un peu pendant la journée. La rose musquée est une de mes huiles végétales favorites, car elle régénère très en profondeur. On dit d’ailleurs qu’elle est anti-âge, grâce à sa très haute teneur en acides linoléiques. Elle possède aussi des vertus cicatrisantes, bienvenues lorsque la peau est très exposée. Une petite bouteille dure très longtemps, donc sympathique pour le budget. Et le parfum est plutôt vert, donc pas trop gênant pour celles qui seraient réfractaires à l’odeur des huiles.
Pour celles qui ont envie de se concocter une huile miracle ++, vous pouvez ajouter 5 à 6 gouttes d'huile essentielle de néroli (fleur d'oranger, hautement régénérante et amie des peaux sèches et dévitalisées) dans 15 ml d'huile de rose musquée et 15 ml d'huile de carotte (très riche en vitamine A, favorise la régénération des cellules de l'épiderme)."
Caroline Wachsmuth, fondatrice de Doux Me

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